Café de la Fontaine

* Après sa viste mouvementé du village, Guy se reposat dans un petit bistro rempli d'indigènes. Il commenda une bière mais du la boire dehors a cause de la puenteur du lieu. Comme il sortait, il entendi un petit groupe de personne parler d'une sorcière, mais il ne put suivre leur discution car leur accent était horrible. Il était questioin d'un mort et ce fut tout ce qu'il comprit. Quelque peut troublé, il rapporta son verre vide et resta quelques instants à réfléchir au bord de la rue. *

*Guillaume se trouva devant le Café De La Fontaine, il commençait légèrement a avoir mal au dos à cause de son sac très lourd pour un vieille homme, même s’il était robuste Guillaume n’était pas un sur homme * "Une petite pause s’impose" *se dit le vieillard. Il alla pauser son sac a l’abris des regards indiscrets et en remontant il bouscula un homme qui avait l’aire assez riche et dont le regard méprisant troubla le bon vieux Guy de la mort. * (Quel taberl celui la, même pas capable de s’excuser ) * se permit de penser le croque mort. En devant s’étirer à mainte reprise pour se soulager le dos Guillaume pensa que c’était enfin le moment de s’acheter une canne pour l’aider à marcher, surtout a son âge. Il commença a gravire les marches de pierres pour monter au bistro quand il aperçut au loin Jean De L’Ours qui montait sûrement dans la forêt* (Ah ! J’espère que c’est pas cette fois qu’il va se faire manger par un troll des forêts car j’ai besoin de lui pour me tailler une canne, enfin, j’ai pas trop de soucis a me faire sur ce sujet car la dernière fois qu’il en a croisé un il était ivre mort et après l’avoir massacré il s’amuser à jouer aux billes avec ces yeux. ) * Arrivé en haut des marches Guillaume poussa la lourde porte et entra dans la taverne. Un gaillard avec un accordéon donnait le rythme et 3 gamins ivres chantaient à tue tête plus loin un couple avait l’aire d’avoir remarqué que cette taverne n’était pas l’endroit idéal pour une sortie en amoureux. Le tavernier n’était pas la, il était sûrement a la cave a chercher des bonnes vieilles bouteilles. L’aire sentait la pipe, cette odeur rappelait à Guy son enfance, quand il fumait la pipe au sommet du Chavalard en admirant les montagnes voisines. Derrière une table isolée des autres se trouvait le chasseur de sorcière : Aymar. Guillaume le salua puis s'assis a sa table*

[message numéro 6]

"Ah ! Te voilà enfin ! Ca fait des heures que je te cours après. Je n’aurais pas cru que tes vieilles jambes te traîneraient si vite. Hé hé. J’ai des mots à te dire, mais d’abord, dit moi ce que tu bois, c’est ma tournée. Hips "

*Ce hoquet indiquait clairement qu’Aymar, en attendant Guy, avait légèrement picolé. Il avait de la peine à aligner ses mots et son regards se troublait quelques peux… *

*Guy se retint de rire en voyant son amis ivre mort*

"je prendrais bien un verre d'Arvine et , qu'as tu de si important a me dire !?!? "

[message numéro 7]

*L’inquisiteur ce leva, tituba légèrement, contourna avec un peut de peine une table et ce mis devant le bar. Il attendit que le serveur vienne prendre sa commande. La fumée des pipes embrumait encore plus l’esprit d’Aymar. Quelqu’un s’approchait de lui. Il ne reconnu pas tout de suite Guy. Quand il fut plus près il dit au chasseur de sorcière que le tavernier était à la cave. A vrai dire, Aymar n’avait même pas remarqué qu’il n’était pas derrière le comptoir. Avec la même peine qu’à l’allé, il retourna s’assoire.
Il ne savait pas si beaucoup de temps ou peux s’était passé entre le moment ou il s’était assis et celui où Guy était revenu avec la bouteille d’arvine. Mais quoi qu’il en était, le vieil homme servit deux verres.*

"J’en entendu dire que tu avais parlé a tout le monde de… de le…de la… *il ne trouvait plus ce mot pourtant simple qu’il utilisait si souvent* ... sorcière qui était morte ? Ce n’était pas très malin de ta part… Sachant qu’elle n’en était pas une… Cette bonne femme est morte en bonne chrétienne par le jugement de dieu, un honneur pour elle" *Il avait levé l’index pour souligné ces mots*

[message 6 ]

*Jean de l'ours posa sa charrette devant le café puis entra dans le café. Il aperçu le croque mort et l'inquisiteur; mais il n'y pris pas garde: il ne croyait toujours pas en son aventure de la forêt. Il se dirigea vers le bar dit au patron : *

"Met moi un gos verre de ton meilleur wishky"

* Sur ces mots Jean alla s'assoire à une table à quelque table de celle où se trouvait les deux personnage... Il restait songeur... Il pensait ... Il ne comprenait pas...plus?...Il sursauta lorsque le tavernier arriva avec la chope de wishky qu'avait commendé le forestier.*

" Voilà pour toi mon ami"

*dit le tavernier en posant la chope sur la table*

"T'as pas l'aire dans ton assiette"

* Le bucheron se leva. Le tavernier fit un pas en arrière *

" Non, Je ne sais plus trop ce qui se passe... Et laisse moi tranquille veut-tu?"

*Le tavernier aquiesta. Jean lui tendit une pièce, il l'a prit et s'en retourna au comptoire. Jean but une gorgée de la chope et retomba dans ses pensées...*

*Guy, qui s'ennuyait, voulut de s'intéreser de plus près à ces histoires de sorcières. Il pensait que toutes les sorcières avaient été brûlées pendant l'inquisition et se demandait à quoi elles pouvaient bien ressemblé aujourd'hui.
Il décida donc d'interroger un indigène. Il aperçut un vieux bonhomme assis seul à une table et s'en approcha pour l'interroger.*

"Salut l'ancêtre"

*Le vieillard ne répondit pas, c'est à peine si il leva les yeux. Nullement découragé, Guy entamma la conversation.

"Beau temps pour la saison non ?"

"Qu'est que j'en ai à foutre du temps moi"

*Toujours motivé, Guy s'assit en face du vieux et insista*

"Dites-moi, par hasard, vous n'auriez pas entendu parler, de phénomènes, comment dire, paranormaux qui se seraient produits dans le villages ses derniers temps"

"Quoi, tu veux parler des sorcières ? T'es pas le premier qui me pose des questions. En quoi ça t'intéresse ? Faut pas en parler, ici les gens évitent ce sujet."

"Ah, elles sont si terrifiantes?"

"Encore, si il y avait que les sorcières, ça irait, on s'habitue, mais le pire, c'est..."

"C'est... ?"

*Le vieux regarda autour de lui d'un air suspect.*

"Le pire, c'est le chasseur de sorcières. Pour un oui ou un non, il vous accuse de sorcellerie. On raconte qu'une fois, il aurait brûlé une personne sous prétêxte qu'elle avait les yeux verts, signe du diable..."

*Choqué, Guy commençait à douté de l'apparente tranquilité du village.*

"Mais, ce... ce n'est qu'une rumeur non ?"

"Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Mais y a pas de fumée sans feu et c'est bien le cas de le dire. Mais foutez moi le camp, je veux pas avoir de problème moi."

*Terrorisé, Guy sortit du bistro en toute hâte.*

[message numéro 8]

*Guy de la mort n’avait pas encore répondu quand Aymar reposa la bouteille qui roula et se brisa sur le sol. Le monde tournait comme une toupie. Rien ne pouvait arrêter la roue infernale. Les voix raisonné en écho dans le crâne de l’inquisiteur. Des mélanges de fumée, de transpiration et d’odeurs d’alcools roulaient dans ses narines comme un torrent déchaîné. Tout semblait si lointain… et pourtant si proche… a en voir la dureté du sol quand Aymar s’y laissa tombé. Des ombres approchaient vaguement de lui. Les bris de verres lui ouvraient les mains comme on ouvre un cercueil immaculé de sang. Aymar réussi a relevé la tête. Titubant, il s’agrippa à la nappe d’une table. Une pluie de verres et de bouteilles renforça sa migraine.
Quelque chose, ou quelqu’un le souleva. Se lassant transportait, Aymar vit vaguement le bar s’éloigner, les tables et les chaises peut après. Puis, il sentit le contact glacé de la boue contre ses fesses. Son sauveur le laissa seul. Le chasseur de sorcière s’endormi dans la boue des rues adossé au Café de la Fontaine*

Le lendemain matin, je passa devant le café de la Fontaine. Comme à mon habitude en descendant de ma rude marche depuis Jeurs-Brulés je fesais une pause et me déshaltérer dans cette fameuse taverne. Je vis se bon vieux chasseur de sorcière, un vieil ami, adossé contre ce mur, en mauvaise forme. Je décida d'aller faire mes courses en bas au village et qu'ensuite, quand je remonterais, je le prendrais sur le dos de mon preux cheval.

"Quelques jours de repos dans ma fermette en guise de cure ne lui ferais pas de mal" pensais-je.

30 minutes plus tard, après avoir fait toutes mes courses, repassant devant se café, se bon vieux chasseur avait disparu !!!

Je ne savais plus que faire ?!?

Je pensais que quelque d'un d'autre c'était oqupée de lui... j'y passa dessus et continua mon chemin pour les Jeurs, qui sera long....

*Mytiq arriva près du bar. Elle était encore à plus de cinq mètres mais entendait déjà le brouhaha constant que les clients entraînaient sans même s’en rendre compte. Le bar était animé et il donna envie à la fée de s’y arrêter. Durant les quatre derniers mètres à l’approche du bistrot, elle pensa longtemps à sa nouvelle vie. Maintenant qu’elle était adulte, il fallait bien qu’elle exerce un métier pour pouvoir vivre. Elle décida donc d’aller distraire les clients des bars. Celui-ci avait l’air sympa pour une première et si jamais par la suite elle avait envie de changer d’endroit, elle pourrait donc rien ne l’apeurer pour le moment.*

(En plus les personnes malheureuses pourront trouver dans mes numéros la gaieté qu’elles recherchent. Et le barman ne peut pas vraiment refuser ma présence car cela peut ramener du monde extérieur.)

*La petite fée arriva donc devant la grande porte du bar en toute confiance. Un homme en sortit. Elle en profita donc pour entrer en voletant jusque dans la pièce sombre. Une bande d’amis était accoudée au bar et ils riaient des rumeurs qu’il se racontait par-ci, par-là en tenant des bières à la main. Après avoir observé la pièce mal éclairée, Mytiq s’approcha jusqu’au comptoir et interpella le serveur.*

« Hep ! Je suis jongleuse et je voulais juste me renseigner sur la possibilité d’exercer mon métier dans votre bar. Je sais que les fées se doivent d’être discrètes mais ayant vécu 20 ans auprès d’une famille humaine, et étant dépourvue de pouvoir magique, je ne ferais qu’apporter de la bonne humeur.

— Ben ... Si tu as bien respecté les 20 années comme tu le dis, je t’accepte ! Et je t’attends donc demain pour ta première séance. Je fais un essai mais si les clients sont gênés par ta présence, je te préviens, je ne t’accepterai plus ici !

— Bien sûr, mon but n’est pas de déranger ! A demain ! »

*Satisfaite de l’accueil, elle repartit aussitôt pour préparer son premier spectacle miniature qu’elle attendait avec impatience.*

*Le lendemain, après s’être entraînée toute la fin de soirée pour offrir aux habitués du café de la Fontaine un numéro original, la petite fée se sentait prête à affronter les regards étonnés de tous les spectateurs. Même si elle avait peur de la première approche, elle se donnait du courage et partait battante. Le trac, ça n’arrive pas qu’aux autres, la preuve ! Avec cette boule dans la gorge, Mytiq avançait doucement vers le bar. Arrivée devant la porte, elle s’arrêta. La porte était fermée. Elle vola jusqu’à la serrure et regarda par le petit trou pas plus grand qu’elle et aperçut quelques lumières orangées au fond de la salle. Pour rentrer, elle essaya de sauter à pieds joints sur la poignée mais celle-ci était beaucoup trop lourde et la fée se découragea vite. Elle pensa qu’il valait mieux attendre tranquillement devant la porte jusqu’à ce que quelqu’un sorte. Elle commença à rêvasser et fut surprise par un petit bruit. Intriquée, elle regarda d’où il venait mais son attention fut rapidement déviée vers une petite fenêtre entrouverte sur le côté du bar. Comme personne ne semblait vouloir sortir, elle se précipita d’un battement d’aile vers la fenêtre et entra. Elle fut étonnée de voir qu’elle se trouvait au même endroit, dans la même pièce sombre et enfumée que la veille. C’était immense. La fée alla jusqu’au bar pour avertir le serveur de sa présence et s’installa dans un coin de la salle sans faire de bruit. Personne ne l’avait encore remarquée mais elle en profita donc pour se rappeler en détail de ses figures. Le serveur expliqua alors aux clients ce que la fée venait faire dans ce café et leur attention se tournait progressivement vers elle. Elle sortit ses massues. Elle en possédait trois : une jaune, une verte et une rose. Elle avait également prit des balles pour les incorporer dans ses figures. Après avoir vérifié l’état de son matériel (ce qui est une manie chez elle), elle commença son numéro sans trop de complications pour le moment. Ensuite, les figures s’enchaînèrent à une vitesse extraordinaire et le trac avait pratiquement disparu. Les massues volaient dans les air à quelques mètres au-dessus des têtes. Les couleurs se mélangeaient et le rythme devenait de plus en plus accéléré. Certaines conversations continuaient entre les serveurs et les habitués mais le brouhaha était parti. Les yeux se rivaient de plus en plus vers Mytiq qui se sentait dans son propre monde, tout était parfait. Après un final correct, la fée voulut se reposer et boire un verre d’eau pour se réhydrater. Elle s’attendait maintenant à des remarque de la part des clients ou des serveurs. Mais elle serait ravie d’y répondre même si elles ne sont pas agréables à entendre. Toutes répliques lui permettrait d’améliorait son spectacle. Elle avait aussi hâte de se faire quelques amis.*

*Après 7heures de route bien fatiguante à cause de la neige et des trois éboulements successifs Zuriel entra dans le bar complétement érinté. Il lui fallait acheter des rideau pour remplacer ceux de sont entrée, mais elle s'accordait une pause bien méritée. Elle s'assit à une table près de la cheminé et comanda une bière. Elle eu l'agréable surprise d'admirer un spectacle d'une jeune fée qui jonglais avec des massues. A la fin de son spectacle la petite fée alla sur le bar et commanda un verre d'eau. Zuriel en profita pour aller le féliciter.*

"Bravo pour votre prestation, c'est la première fois que vous venez dans cette région exercé votre art ? Puis-je me permettre de vous demander votre nom ? Pour ma part, appeler moi Zuriel, pas de formalités je vous pris."

Quand la fée finis sa prestation, le patron était si ébailli qu'il offrit une tournée général à tout les habitués
il dut renseignée une femme qu'il voyait rarement, logique, puisqu'elle habitait une grotte près du fénestral
il lui indiqua qu'une femme était souvent cloitrée au four à pain, du nom d'Ursul, "une grosse commaire" avait-il ajouté. Elle passait son temps à la couture et au tricot, elle pourait sans doute lui confexionner des rideaux tout beau. Mais Zuriel risquait de devoir suportait ses papotage pendant de nombreuses heures

quand il eu fini avec Zuriel, il se tourna vers Mytiq qui était sur le bar. elle abordait un grand sourire. le patron lui proposa de revenir le lendemain, ça prestation avait plus aux clients. et il proposa que si elle était motivé, dans quelque jour elle pourrait faire un plus grand spectacle. quelqu'un informerai les villageois et elle aurait un grand publique à distraire. (en meme temps ça lui fera des clients en plus hé hé). le tavernier attendais juste que la fée lui donne une date...

*Accoudée au bar, en train de boire son verre d’eau fraîche bien désaltérant, une jeune fille s’approcha d’elle et lui demanda très gentiment son nom après s’être présentée. Elle se nommait Zuriel. La fée, très contente de pourvoir enfin discuter avec quelqu’un, lui répondit :*

« Très heureuse de vous avoir rencontré ! Moi c’est Mytiq et je voulais vous dire que votre petit nom est bien joli et qu’il vous va à merveille ! Mais peut-être qu’on peut se tutoyer ? »

*Pensant que la réponse serait oui, Mytiq se tourna vers le serveur et paya son verre et la bière de Zuriel. Elle devait bien ça à la première curieuse s’intéressant à son travail ! Après avoir donné la somme d’argent nécessaire au serveur, celui-ci la félicita en lui proposant de continuer les petites animations tous les jours et même, si elle en avait l’occasion, d’offrir à ses clients un spectacle encore plus grandiose en soirée. La fée était ravie par cette proposition et justement elle était libre cette fin de semaine. Elle proposa le samedi soir. Le serveur était satisfait. Il la remercia puis rajouta :*

« Je me charge de répandre la publicité mais pour ce qui est de l’affiche, je vous propose de la faire et puis de me l’apporter. J’informerais mes clients de votre venue.

- Aucun problème ! Je m’occupe de préparer les affiches, je vais m’y mettre dès ce soir ! »

*Remerciant le serveur par un petit pourboire, elle s’excusa auprès de Zuriel de l’avoir fait patienter et discuta longuement de son travail avec elle. Zuriel était très intéressée et c’était donc un plaisir de répondre à ces questions. C'était bien la première fois qu'elle exerçait dans cette région et elle était enchantée vu que les gens étaient bien aimables. La passion des massues lui était arrivée d’un spectacle de rues qu’elle avait pu entrevoir dans sa jeunesse. Les flammes, les couleurs, les figures et même les costumes originales l’attiraient et un rêve s’installa alors en elle : faire parti de ce monde si extraordinaire ! Comme la fée devait se faire discrète, elle était souvent obligée de rester chez elle et pour s’occuper, elle commença par jongler avec des balles. Mais devenant trop facile, et étant attirée par la difficulté, Mytiq s’attaqua aux massues. Elle commençait aussi à jongler avec le feu et pensait même être prête pour en introduire dans son grand spectacle de samedi soir. Après avoir bien papoté, elle retourna ranger son matériel et s’apprêta à partir pour préparer son affiche.
Une fois sortie, elle s’empara de son matériel de dessin et commença à croquer la présentation de son affiche. Assise sur un banc près du bar de la Fontaine, les passants s’arrêtaient, étonnés de la petite taille de la fée, et admiraient l’affiche qui apparaissait petit à petit. Elle mit des couleurs vives pour attirer l’attention des gens de passage, et le titre entouré un beau dessin d’une fée souriante. Juste en dessous se trouvait la date et l’heure : « Venez nombreux ce samedi à 20h00 ! » en caractère joyeux et lisible. Elle rentra chez elle en pensant déjà au déroulement du futur spectacle.*

*Après une longue discution enrichissante sur la travail de Mytiq, elle sorti du bar et suivi les indications du barman afin de trouver cette mysterieuse Ursule... Personnage étrange, car cette vieille persone vivait dans un four à pain, elle ne devait pas être très grande, et passait sont temps à chanter "La grosse commaire" tout en cousant. Zuriel allait enfin pouvoir trouver ses rideau mauve à fleures vertes qu'elle cherchait tant...*

*Mytiq apporta l'affiche au barman qui la colla contre une fenêtre, bien visible à tous les passants. L'affiche se voyait très bien de l'extérieur et beaucoup de monde s'arrêtait pour l'observer de plus près.
(la voici pour les curieux !)

*Le samedi prévu, Mytiq se rendit toute stressée au café de la Fontaine. Lorsqu’elle rentra, elle était ébahie devant la foule. Elle se faufila à travers les grandes jambes des clients jusqu’à la petite estrade qui lui était réservée. Personne ne l’avait encore remarquée mais dans ce cas, l’entrée en surprise va être encore plus spectaculaire. Elle n’avait jamais vu le bar aussi noir de monde que ce jour-là. Certains, accoudés au comptoir, buvaient tranquillement leur bière, c’était des habitués. D’autres discutaient et s’impatientaient devant l’estrade, ils avaient emmené, pour la plupart, leurs enfants. Ces derniers n’étaient guère habitués à venir dans ce café accueillant principalement les saoulards. Mytiq voulait à tous prix les satisfaire pour leur donner envie de revenir. La fumée commençait à envahir la salle et l’on entendait s’élever les toux des non-fumeurs. Les yeux de la petite fée rougissaient (ne supportant pas très bien cette atmosphère) mais le maquillage cachait ces petites faiblesses sans aucun soucis. Et puis, elle avait accepté de travailler dans un bar donc elle acceptait également tous les inconvénients.

Préparant son matériel : les cinq massues pour toutes les cascades, les trois bâtons du diable enflammés, les dix anneaux de multiples couleurs et les dix balles les accompagnant, Mytiq avait encore une boule au fond du ventre. Mais il fallait y aller, pas le droit de faire attendre encore plus les spectateurs, pas le droit d’avoir peur. La musique était lancée. Les applaudissements s’accentuèrent et, en une roulade en l’air (et oui, avec des ailes c’est plus facile !), elle arriva tout près du bord de la scène, trois massues à la main. Et les figures s’enchaînèrent. Plus surprenante encore que la dernière fois, la vitesse augmentait et le nombres de massues aussi puisque les deux autres arrivèrent dans les mains de la fée à une seconde d’intervalle environ. Elles venaient d’un accompagnateur qui avait bien voulu lui tenir compagnie et l’aider dans son spectacle pour cette fois mais après, si ce spectacle fonctionnait comme prévu, Mytiq aurait besoin d’une vraie aide pour toutes ses représentations. Arrivant au bout de sa cascade finale, elle rattrapa ses massues et une par une les remis à son accompagnateur qui lui lança les anneaux et les balles. Les enfants étaient étonnés de la vitesse dont la fée jonglait mais surtout des couleurs qui, avec cette vitesse, se mélangeaient pour former des effets magiques. Après les balles, une pause s’accorda. Les clients prirent des bières mais Mytiq préféra un bon verre d’eau derrière les grands rideaux qui cachaient le monde du jonglage. Un quart d’heure plus tard, la musique se remit en marche mais avec un rythme plus élevé encore. C’était le tour des bâtons du diable ! Enflammés, il formaient des formes spectaculaires dans les air et tout le monde fut surpris mais les habitués qui n’étaient pas venus voir le spectacle. Vu la grande attention que ça attirer, la fée improvisa d’autres figures plus complexes. La joie était totale. Elle termina sa représentation et les applaudissement tombèrent. Soulagée de s’en être si bien sortie, elle rangea son matériel et alla au comptoir pour se reposer un peu.*

[message numéro 17]

*L’ex inquisiteur arriva samedi au soir à la Fontaine. Il était trempé. Le coteau baignait dans le brouillard, si bien qu’il était descendu bien moins vite que prévu, car il ne voyait pas à 2 mètres. Les fines gouttelettes d’eau avaient finis par pénétrer son manteau de voyage.
Il se réjouissait de s’asseoir à l’auberge avec une bonne cruche. Il poussa la porte du café de la Fontaine. Il vit que la fée était toujours là. Les gens applaudissaient. La fée s’inclina et s’en alla. Quoi ? c’était donc déjà fini ? rho ! Aymar était encore en retard.
Les gens se bousculaient pour aller près du bar après la représentation. L’ex inquisiteur dut peiner pour se procurer une bonne bière brune. Il s’accouda dans un coin du bar, ruminant ses idées…*

*Des centaine , des milliers de personne...euuuh...n'exagérons pas la chose! Au plus une vingtaine de personnes se décidaient à sortire du café après la belle représentation de la fée Qui était joyeuse devant sa chope d'eau (hum!).
La réprésentation était maintenant finie depuis plus d'une heure et bon nombre des commi présent au café étaient déjà caisse Certains sortaient se tenant les uns, les autres par les bras entonant un aire bien joyeux que voici:
<<Janeton prend sa faucille, la rirette la rirette! Janeton prend sa faucille pour allé couper du jon.
En chemin elle rencontre la rirette la rirette en chemin elle rencontre quatre jeunes et beaux garçons!...>>
Bref! La soirée était déja bien entammée et la lune faisait briller le reste de neige qui stagnait au sommet du chavalard.*

*Mytiq se remettait petit à petit de sa représentation, assise tranquillement au bar. Les gens s’avançaient jusqu’au comptoir pour pourvoir discuter entre eux avec de bonnes bières à la main. Juste à ce moment, elle vit entrer un homme qu’elle n’avait jamais vu ni même aperçut avant (d’après les habitués qui discutaient avec le barman, c’était l’ex-inquisiteur). Il s’approcha difficilement jusqu’au comptoir. Restant silencieux, il but sa chope et repartit sans dire mot. Il semblait pensif. Mais la fée n’avait pas le temps de s’intéresser à lui pour l’instant malgré l’étonnement qu’elle ressentait envers cette personne discrète, peut-être un peu trop d’ailleurs. Elle devait, après s’être rafraîchit, finir de ranger son matériel. Pendant qu’elle était encore au bar, certains étaient venus la féliciter de son spectacle. Ils étaient souvent accompagnés d’enfants qui remuaient sans cesse à leurs pieds malgré l’heure tardive. Après avoir remercié le serveur et repris ses outils de jonglage, Mytiq sortit du bar. Sans s’en être rendu compte, plus de deux heures s’étaient écoulées entre le final du spectacle et la sortie définitive de la fée.*