[message numéro 1]
*L’homme fourra son poing au fond de l’une de ses poches. Il en sortit une énorme clef rouillée. Sans peine, il la tourna et abaissa le battant. Il referma la grille après être entré dans la salle circulaire. Le bourreau était déjà là, accompagné du prêtre. Aujourd’hui, comme bien des fois, une sorcière sera condamnée au bûcher par l’inquisiteur Aymar.
Sur l’ordre du chasseur de sorcière, le bourreau alla chercher le détenu au fond de son cachot. La sorcière avait été dénoncée par trois de ses voisins. Des habitants de Planuit. Elle vivait seule depuis bientôt trente ans. On ne la voyait pas souvent, et les gens la fuyaient.
Un jour, on l’avait aperçu aller chercher de l’eau à la fontaine. Et le lendemain, l’eau était devenue trouble. Elle fut imbuvable la semaine à venir.
Une autre fois, elle était descendue en plaine et peut après sont départ pour Planuit, le Rhône avait anéanti la quasi-totalité des récoltes.
Aujourd’hui, on l’avait vu nourrir un loup en pleine nuit dans la forêt des Garettes, s’en était trop. Les témoins étaient allés la dénoncer…
Le bourreau sangla l’accusée qui ne se débattait pas. Une preuve formelle qu’elle se sentait supérieur et qu’elle pensait que son maître – le diable – viendrait la sauvée. Pauvre folle.
Elle avait les jambes et les poings attachés ensemble dans son dos. Couchée sur le ventre sur la table, elle attendait patiemment.*
"Crois-tu en Dieu ? "
*L’accusée ne bougea pas.*
" Répond-moi ! "
*Mettant tout ses talents à l’épreuve, Aymar parvint à obtenir la réponse qu’il attendait.*
" Bien sûr que j’y crois ! "
" En admettant croire en Dieu, tu prêtant que le Diable existe ? "
*La femme hésita. Ca voulait bien dire qu’elle avait peur de se qu’il s’en suivrait.*
" Heu, oui j’y crois"
*Voilà, elle avait avoué. Il pouvait passé à l’étape suivante maintenant*
" Bourreau, accroche là au plafond "
*Le bourreau s’exécuta. La femme se laissa faire. Décidément, elle était bien sur d’elle. Aymar ne s’approcha pas trop d’elle, de peur d’entrer en contact avec le démon. Il s’était bien sur munit de son crucifix et avait avalé un bon demi-litre d’eau bénite, mais dans ce métier, il vaut mieux ne pas prendre de risque.
La sorcière resta pendu par les pieds pendant plus d’une demi-heure. Puis, le temps écoulé, Aymar ordonna de la faire redescendre.*
" Dit nous, un nom, un seul nom de l’un de tes complice et se supplice cessera."
*Le visage imbibé de sang, la sorcière ne bougea pas.
Le bourreau répéta la torture, mais cette fois, la femme avait une pierre de 25 livres accrochés au poignet.
Elle consentit à avouer.*
"Oui, j’ai bien passé un pacte avec le Diable, j’accepte de mourir"
*Aymar reconnu la ruse. Son maître l’avait ordonné à se laissait mourir, une bien simple façon de faire cesser le supplice. Aymar n’allait pas laisser les choses se finir si facilement. Il fallait une preuve plus convainquante…*
"Nous allons te faire subir l’ordalie, le jugement de Dieu. "
*En achevant sa phrase, Aymar vit la sorcière tressaillir et lâcher un hurlement plaintif. Elle craignait le jugement de Dieu, une nouvelle preuve.
Le bourreau amena le démon près du bassin prévu pour l’ordalie. La femme était toujours attachée. Elle tentait de gigoter. Plus elle approcher du bassin, plus elle hurlait. Une preuve irréfutable.
Ils en allaient avoir le cœur net. Le bourreau consulta Aymar de la tête. Celui-ci fit signe de s’exécuter. Il poussa la sorcière, attachée, dans le bassin.*
"Si cette pauvre femme flotte, c’est qu’il y a malice et sorcellerie, car l’eau, élément de pureté, n’accepte pas les complices du diable…
… Le fait qu’elle soit noyée, prouve son innocence. C’était une bonne chrétienne. Elle a eu l’honneur de mourir par le jugement de Dieu lui-même.
Bourreau, apporte le corps devant l'église pour que Guy de la Mort l’enterre. "